Sei Kyôya.
MAUDIT
«
Alors pour le faire sourire, c'est pire que le Dakar.»
~Présentation
Âge : Dix-huit ans.
Maudit : Oui.
Signe : Le lièvre.
Physique :
«Je suis. C'est tout ce qui compte, à mes yeux. Aux vôtres, je m'en fous, très sincèrement. J'ai l'air de ce que je suis, moi, je ne me cache pas sous des simagrées farfelues. Je ne cherche pas à me réécrire. C'est une futilité. Dans le miroir, je ne ressemble pas, je ne ressemble à rien. Si, peut-être, j'ai l'air d'un cadavre quand je sors du lit. Mais je m'en fous. Je me regarde dans le miroir et pourtant, j'ai beau chercher, je n'y trouve rien. Que ce soit au fond de mes yeux violets ou dans les reflets de mes cheveux courts d'ébène, je n'y voit rien. Je ne voit que ma silhouette, petite et fine. Je vois des lignes bleues serpenter le long de mes bras, de mes poignets jusqu'au coude, je contemple mes doigts fins courir le long de mes hanches osseuses, ces doigts froids et écorchés. Mes jambes se ferment doucement, mon pantalon trop serré déchirant mes (grandes) jambes. Je me crispe, je m'énerve. Mon propre visage m'agace. J'ai l'air de ces imbéciles qui se pouponnent du matin au soir, qui se tripotent de partout pour avoir l'air convenable. Mais pourquoi aie-je ce regard inquiétant sur moi-même ? J'ai l'impression que mon âme s'enchaîne elle-même. Suicide social que je fais. Ça m'agace une bonne fois pour toute. Doucement, je me tourne, rapidement, je finis de m'habiller. Mon style vestimentaire ? Je sais pas exactement, je ne cherche pas à me définir. Je n'aime pas les couleurs. J'aime bien mettre des kimonos, je l'avoue, mais je n'en porte que pour les grandes occasions. Je suis je-m'en-foutiste, pas suicidaire. J'enfile mon T-Shirt noir, je glisse dans mon manteau gris dont la fausse fourrure blanche me chatouille doucement la nuque. J'ai l'air d'un abruti alors mieux vaut quitter la pièce. Doucement, mon reflet s'éloigne vers la porte, rapidement, la poignet claque. Mes pas résonnent sur le parquet. J'ai l'impression qu'il va craquer sous mes pieds. Mais pourquoi mon visage livide ne se reflète-t-il pas comme je veux dans ce miroir ? Ce que je vois dans la glace, ce n'est pas ça que je voudrai voir. Le blanc immaculé de ma peau me perturbe. J'ai l'air d'un cadavre, je ressemble à un monstre. Mais je ne veux pas ressembler, moi. Je ne vire pas comme les garçons que je croise aux Lycées, les petites frappes que j'évite du mieux que je peux. Non, tout ça, ce n'est pas mon genre. Mais ça ne concerne pas mon physique, hein ? Ça me concerne moi. Et le reste, je m'en fous.»
C'est pure idiotie, juste une putain d'ironie.
Caractère :
Grâce à son mauvais caractère, Sei multiplie les merdes et les emmerdes. Ou peut-être devrait-on dire «A cause de» ? Bah, tant pis. C'est la même chose, de toute façon. Il fait partie des «Voyous» du Lycée Kaibara mais s'affiche très rarement avec le reste du groupe. C'est qu'il n'aime pas trop la compagnie des gens. Il est plutôt le genre de mec qu'il ne vaut mieux pas fréquenter, tout simplement parce qu'il n'est pas «fréquentable». De toute façon, personne ne cherche à aller à sa rencontre, et lui non plus. Avant tout, Sei est quelqu'un de froid et de mesquin, qui n'adresse la parole aux autres que - en général - les tourner en dérision et ce toujours avec le flegme qui lui ai dû. Sei fait partie de ces gens qui ne parviennent pas à oublier ou considérer «ce qu'ils sont». Il a du mal à se regarder franchement dans un miroir au-delà de sonapparence de «Maudit» qui l'empêche de vivre, qui l'étouffe. C'est ce poids qui l'empêche de sortir, en fait. Car oui, Sei a développé une sorte d'agoraphobie et préfère largement les jardins de la demeure des Kyôya aux rues. Et lui qui prétend vouloir être enfin «libre»...
Il se pose la terrible question depuis des années : pourquoi lui est-il un lapin ? Oui, bon, un lièvre, c'est pareil - bon d'accord, lui, il sait tout à fait les différences, mais... -. Ce n'est pas du tout son caractère, les lapins c'est doux et docile. Mais les lièvres sont censés être sauvages non ? Oui, finalement, ça se rapproche. Sei est le genre de bestiole indomptable qui gambade à travers les rues à la recherche de quelqu'un à frapper si besoin. Mais dans le fond, il est juste un peu seul. Il n'est pas si «méchant». Quoique...
Histoire :
«
Qu'on éloigne cet enfant de moi ! »
Ce fut les premiers mots qu'entendit Sei. Charmant. La mère grimaça en sentant la boule de poils noirs chaude contre elle et repoussa doucement le lièvre, lapin ou autre léporidé. La jeune femme était plus perturbée qu'autre chose face au visage grimaçant de son mari. Elle était perdue et ne savait plus quoi faire. Alors voilà que maintenant ils étaient rattachés au cercle clos des Maudits de la famille des Kyôya ? Le simple fait d'imaginer cela faisait enrager le nouveau père, lui qui avait pourtant voulu s'éloigner le plus possible de ce clan repoussant. Sei grandit dans un univers limité à sa maison qui se trouvait à «L'Intérieur». Son enfance avait été bercée par les critiques de ses parents et par le bourrage de crâne des Serviteurs et des Membres (trop) fidèles à la famille. Il ne savait pas si il devait se considérer comme un «Monstre» ou un être humain. Il ne savait plus. Le monde était terriblement compliqué et il prit l'habitude de tout voir comme un adulte. Aussi, le petit garçon qui passait sa journée enfermé dans sa maison parlait aux autres comme les grandes personnes se parlent. Oh, son enfance n'a pas été le stéréotype de l'enfant abandonné qui n'est pas orphelin, pas du tout. Ses parents prenaient soin de lui mais ne se sont jamais vraiment préoccupé de sa vie ou de ce qu'il faisait de ses journées. Ils gardaient tôt leur distance et le manipulaient à la fois, le persuadant que tout ce qui était dehors allait l'accuser de n'être qu'un monstre. Et naïvement, il y a cru.
Jusqu'à l'âge de ses quatorze ans, Sei était scolarisé à domicile et enfermé chez lui. Rares étaient les personnes qui lui avaient adressé la parole de toute son enfance. Et puis, là, sur un coup de tête, il avait prit sa décision.
«
Maman, je veux aller au lycée de l'Extérieur. »
Il avait lancé ça au milieu du repas de but en blanc, comme ça. Le silence le pesait depuis trop longtemps. Ses parents savaient l'avenir du garçon perdu depuis bien longtemps, ils auraient pu accepter n'importe quoi, persuadés qu'il courait de toute manière à sa perte. Ce n'était pas faux, à vrai dire. Les premiers mois furent terriblement difficile. Sei, fébrile petit bonhomme, devait se forger un caractère (et une santé) en béton armé pour tenir face à «L'Extérieur». Tout était si différent, les gens, les bâtiments, l'environnement. Mais il tenait bon et rapidement, il coula du mauvais côté. Il n'y avait pas trop de problèmes du côté des notes et tout ce genre de choses. Le souci apparent était celui des ennuis qu'il s'attirait avec les autres élèves. Ses parents perdaient le contrôle de leur fils et, très sincèrement, cela les arrangeait. Rapidement, Sei fut mit à la porte de sa propre maison. Inutile de dire l'impact que ça eut sur son moral. Pendant quelques temps, Sei dû errer un peu à l'abandon mais finit par être
«recueilli» par un autre membre de la famille Kyôya. Le jeune homme se contente d'habiter avec elles, Rei et Sae et ne leur adresse pas spécialement la parole. Il ne se considère juste comme leur colocataire. Mais faut pas pousser non plus, si y'en a qui font chier les minettes ou si il voit que ça va pas, il ne restera pas de glace. C'est juste que c'est difficile pour lui de vivre avec d'autres personnes.
Famille : Ses parents l'ignorent totalement depuis qu'ils l'ont jeté de la maison familiale et il n'apprécie pas beaucoup les autres membres de la famille Kyôya, et ne se sent proches ni des Maudits, ni des autres membres de la famille.
Autre : Toujours aucun problème au niveau de l'avatar...? J'ai fait de Sei un garçon pour qu'au pire on confonde pas avec une éventuelle Isuzu qui sera peut-être bientôt inscrite. =O (Sinon, si un membre veut bien accueillir Sei chez lui, je dis pas non =3)
Code règlement: Vive Essa !
Comment vous nous avez connu ? : Hm, j'ai cherché des forums de rpg sur Fruits Basket corrects. C'est le plus convenable que j'ai trouvé.