Une journée pleine de surprises... [PV Yaya-chan=)]

J'étais de nouveau partie de la maison principale, je voulais à tout prix retrouver Kaï-nii-san, j'avais beaucoup de choses à lui raconter, cela faisait un petit moment que nous ne nous étions pas vus. Et puis cela faisait longtemps que je n'étais pas réellement sortie.
J'étais toute contente, le soleil brillait haut dans le ciel annonçant une agréable journée, aujourd'hui je pensais que c'était la journée de l'impossible, la journée des surprises...

J'espérais en aucun cas me tromper, sauf que qui dit surprises dit, bonnes ou mauvaises, et plus je réfléchissais en direction du parc plus je me disais qu'il y avait quelque chose de bizarre. Bizarre mais quoi? Quelque chose que j'ai oublié... Au bout de 10 min de trajet, j'arrivais au parc, enfin. Puis trouva malheureusement ce que j'avais oublié. C'était un jour de semaine, et Kaï-nii-san n'allait probablement pas venir.

J'étais un peu triste à cette idée, mais cela voulait aussi dire que je devrais sortir de nouveau pour le voir mais aussi qu'il me restait environ une demie-journée à passer...
Je m'assis à l'arbre où j'avais rencontrer l'oni-san regardant le ciel, les gens et les oiseaux chanter et virevolter au gré du vent, au gré des envies.

Que c'était merveilleux de ne pas être enfermée, de pouvoir rêver de la liberté... De liberté perdue et retrouver ne serai-ce que l'espace d'un instant.
Puis je remarquais une jeune fille, il me semblait l'avoir déjà aperçue à la maison principale, mais je n'en était pas certaine... Elle semblait perdue. Elle était à l'écart des autres personnes, et semblait triste. Je ne voulais pas voir de personnes triste, en plus elle me paraissait gentille et si je l'ennuyais elle pourrait me le dire.

Je m'approchais d'elle puis m'assis à ses côtés, je ne savais pas vraiment comment faire pour aborder quelqu'un mais j'allais essayer, comme Kaï-nii-san avait fait pour moi.
J'avais peur. Si je l'embêtais, j'étais vraiment quelqu'un de méchant, et ça je voulais pas. Puis je remarqua que l'onee-chan était en train de pleurer. Bizarrement elle ne semblait pas s'en rendre compte.

Je ne savais pas pourquoi elle pleurait mais je souhaitais l'aider, rien qu'un petit peu, qu'elle se mette à sourire, peu importe le temps que cela prendra. Je lui tendit alors un mouchoir en tissu avec un petit renard brodé sur le coté.

-Tiens, onee-chan, ne pleure pas...

Je souhaitais vraiment aider cette jeune fille toute perdue.

Je me réveillé très tard ce matin. Mes somnifères avaient fait effet. Je mangea très peu, comme chaque matin. Mon père me reprocha encore une fois de ne pas sortir avec des amis. Son ami, son très proche ami plutôt, me reprocha d'être pâle. Tout les deux voulaient que je parte pour le reste de la journée, je devinais ce qu'ils allaient faire. C'est pour ça que ma mère était parti pendant que j'étais dans le coma. J'avais oublié son visage. Comme tout le reste. Je m'habilla en pleurant. Je ne me rendais pas compte de mes larmes. Je me regarda dans la glace. Je ressemblait à une poupée de porcelaine. Sans expression et très fragile. Une fois sortit, je me demandais où pourrais-je bien aller. Je pensa au centre commerciale puis à la grande place. Mais il y a trop de monde là-bas. Et parmi ce monde, peut être que certains me connaissait. Je ne voulais pas me risquer à pleurer devant eux. Je ne voulais pas les voir. Je ne les connaissait pas. Je me résigna à aller au parc. Comme nous sommes pendant un jour de semaine, donc de cours, il n'y aurait presque personne. Une fois arrivée à bon port, je m'assis dans l'herbe et regarda dans un arbre. Des oiseaux. Était-ce des mésanges? Peut-être. Ils chantaient leur vie. Eux, ils s'en souvenaient. Je sentis des larmes coulaient le long de ma joue de porcelaine. Elles finirent leur course au creux de mon cou fragile. Puis d'autres partirent. Je regardais indifféremment le vide. La lueur de mes yeux était plongée dans le néant. Une poupée de porcelaine, indifférente et fragile.

-Tiens, onee-chan, ne pleure pas...

Je tourna juste mes yeux vers la voix. Une petite fille. Mes larmes s'arrêtèrent. Je regardais le mouchoir de tissu qu'elle me tendait. Je ne dis rien, je ne bougea pas. Mon souffle se fit court. On pouvait croire que je faisais la sourde, où que j'étais vraiment totalement indifférente à ce geste. Au loin, des gens parlaient. Je pouvais les entendre dirent " C'est elle qui ai tombé du cinquième étage d'un immeuble?" et leur critique. Que faisais-je là-haut? Je n'en sais rien. Pourquoi suis-je tombée? Je n'en sais rien. Qui suis-je? Je n'en sais rien. Je ne suis personne, je ne sais rien. Puis les gens dirent " La petite devrait s'éloigner! Cette adolescente est bizarre! ". Oui, je suis bizarre. Puis j'entendis " Elle n'ai même pas toucher que quelqu'un l'aide! Quel orgueil! ". Non, je ne suis pas orgueilleuse! Non, non! Ça me touche vraiment! Quelqu'un faisait mine de s'intéresser à moi! Ça me touchait énormément! Mais je ne sais plus comment éprouver ce sentiment! Comment puis-je éprouver la reconnaissance? Les larmes repartirent. Je fis un léger, un tout petit, mais vraiment tout petit sourire pour la petite fille. D'un de mes mains, tremblante, je pris le mouchoir tout doucement. J'essuyais mes yeux rougis et lui redonna son mouchoir. Je murmura " Kawai " en regardant le petit renard brodé. Et de mes mains toujours aussi tremblantes, je pris une de siennes. Je voulais lui montrer que son geste me touchait.

L'onee-chan était perdue, elle ne savait pas comment faire elle aussi. Elle m'avait regardée, elle était très pâle, j'avais peur pour elle, qu'elle se trouve mal ou qu'elle soit malade. Il fallait peut-être qu'elle se repose...

Au loin on pouvait entendre des gens parler sur la jeune fille devant moi. Mais qu'ils se mêlent de leurs affaires avec leur langue de vipère. Si ça se trouve l'onee-chan est tout juste timide! Ils disaient qu'elle était bizarre et que je devrais m'éloigner. Qui ils étaient pour dire de telles choses! Si elle était bizarre moi j'étais un monstre alors ce serait plus à elle de fuir et non à moi.

J'essayais de ne pas faire cas de ces personnes et de me concentrer sur l'onee-chan. Elle s'était remise à pleurer... J'étais presque sûre qu'elle les avaient entendus comme moi. Puis de ses mains tremblant elle prit le mouchoir et s'essuya avec, j'étais contente. Puis j'entendis un « Kawaii », lorsqu'elle me tendis à nouveau le mouchoir...
C'était une très gentille onee-chan, à qui il était arrivé des choses pas très facile, soit, et alors cela donnait le droit à ces gens d'être méchants? Non!

Ce qui me toucha fût aussi qu'elle prit l'une de mes mains dans les siennes, comme si elle voulait ne signifier qu'elle était touchée par mon geste. A cela je lui répondit d'un sourire franc.
Je l'aimais bien cette onee-chan. Toute gentille et timide aussi.

-Tu peux garder mon mouchoir tu sais onee-chan, tu en a plus besoin que moi en ce moment...

Je lui souriais toujours, je voulais lui communiquer ma joie et mon bien être d'être là avec elle, mais aussi je voulais me montrer rassurante même du haut de mes 7 ans...

-Et puis...fais pas attention aux personnes là. Ils sont méchants de parler comme ça! Si tu veux je vais leur dire d'arrêter de critiquer!

J'étais en colère contre eux à présent! Les adultes étaient tous aussi méchants que cela?! Eh bah moi je resterai une enfant à tout jamais puisque c'était comme ça!

-Si je peux faire quelque chose, dis le moi simplement, d'accord?

Je pris à mon tour ses mains, nous avions les mains liées en quelque sorte... Je lui faisais un serment de l'aider à aller mieux et de lui faire retrouver le sourire quoi qu'il arrive, peu importe le temps que cela prendra.

-Ah oui, au fait je m'appelle Himeji...et toi?

Cette petite était vraiment gentille. Toute mignonne. Plus gentille que ces gens qui devant disait qu'il m'aimait et qui derrière moi disent qu'il ne m'aime pas. Elle n'était pas hypocrite. Elle était sympathique. On pouvait facilement s'attacher à elle. Elle voulait tellement aider les gens. Mais au fond de ses yeux d'enfants, tout au fond, je pouvais voir de la solitude. Tout au fond, je pouvais voir de la tristesse. Vraiment très loin, dans les ténèbres de ses yeux, je pouvais y voir sa détresse. Je pouvais la ressentir. C'était comme celle que j'avais eu quand je m'étais réveillé dans la chambre d'hôpital. Je ne savais pas, non plus, pourquoi j'étais là-bas. Et je n'en suis pas si sûre encore aujourd'hui.

-Tu peux garder mon mouchoir tu sais onee-chan, tu en a plus besoin que moi en ce moment...

Je regarda longtemps le mouchoir. Mon air indifférent était toujours là. Je ne voulais pas briser la glace sur mes sentiments. J'étais si paniquée et en même temps si soulagée. Si triste et en même temps si apaisée. Je serra le mouchoir contre moi, par peur de le perdre. Je voulais lui montrer que c'était comme s'il était son cœur. Je le tiendrais fermement et le garderais contre moi. C'était la seule à être sincère avec moi. La seule.

-Et puis...fais pas attention aux personnes là. Ils sont méchants de parler comme ça! Si tu veux je vais leur dire d'arrêter de critiquer!

Je refis le même petit, tout petit, sourire de tout à l'heure. Elle n'aimait pas non plus les adultes. Il me trouvait différente. Unique. D'autre me prenait pour une déesse immortelle ayant échapper la mort. D'autre me prenait pour un démon avec un masque de verre. J'étais un mélange des deux. Un déesse démoniaque ayant échapper à la mort et portant un masque de verre. Mes mains commencèrent à moins trembler. Je mis longtemps à comprendre que c'était grâce à cette petite, qui me serrait les mains. Ça me réchauffer. Ça me réchauffer le cœur. Mais l'armure de glace qui est autour ne fondra pas pour autant. Pas maintenant en tout cas.

-Ah oui, au fait je m'appelle Himeji...et toi?

Je me fichais de son prénom. Pour moi, c'était un ange venu du ciel. Tenshi-chan. Je l'appellerais ainsi. Si j'arrive à articuler une phrase. Si ma voix pouvait être claire et qu'elle pouvait être entendu. Mes cris de tristesse et de détresse, personne ne les entendaient. J'étais la seule à pouvoir les remarquer. C'était déchirant. Comment lui dire mon prénom? Je n'arrivais pas à trouver la force de le lui dire. Yajuu. Bête sauvage ou monstre. Je ne sais pas pourquoi mes parents trouvaient que ça sonnait bien. Je vis un passant marcher lentement, en train de lire le journal du mois dernier. Je pointais le gros titre. " Yajuu Kyôya, la miraculée se réveille! ". Miraculée. C'est ce que j'étais. Mais ce n'était pas le miracle qui avait fait ça. C'était la foi de mes parents. De mon père en tout cas. Car ma mère a préféré fuir la vérité.

L'onee-chan semblait peu à peu aller mieux. J'en était très très contente. Il ne fallait pas écouter tous ces gens si méchants qu'ils ne peuvent pas se regarder dans le miroir.
J'avais l'impression que cette onee-chan toute perdue était aussi très triste, je ne savais pas trop pourquoi je pensais cela mais c'était l'impression qu'elle me donnait.

Elle prit le mouchoir et le serra contre elle comme quelque chose de très précieux, j'avais envie de pleurer, une personne avait accepté mes sentiments en même temps qu'un objet m'appartenant. Elle le serrait si fort que c'était un peu comme si elle me serrait dans ses bras aussi. C'était une drôle de chose de penser cela, si je l'avais formulé à voix haute on m'aurait certainement repoussée parce que j'étais bizarre ou folle.

L'onee-chan elle, semblait sensible et touchée par mes gestes, c'était indescriptible mais je sentais que je m'attachais à elle.
Je ne savais pas si elle allait me donner son prénom mais même si elle ne souhaitait pas me le dire, j'avais tout mon temps pour cela, je voulais qu'elle se sente à l'aise... peu importe ces gens peu importe qui elle était, tout ce que je voyais à cet instant c'était une jeune onee-chan toute gentille, et timide, simple et sensible.

Dans les yeux de la belle inconnue je peux remarquer de la tristesse à nouveau. Peut-être liée à son prénom, à son nom? Elle semblait vouloir montrer quelque chose, je suivis alors du regard son doigt, il montrait un homme, enfin son journal, il était marqué « Yajuu Kyôya, la miraculée se réveille », donc elle s'appelait Yajuu... Yajuu..Kyôya!!!!!!!!

Je ne savais pas vraiment quoi dire, donc elle était bien de la famille. Je ne savais pas non plus si je devais le lui dire, peut-être qu'elle n'aimait pas la famille, d'ailleurs moi je ne pouvais dire si je les appréciaient ou non car je ne les connaissaient pas.

-Enchantée Yaya-chan... Je peux t'appeler comme ça?

Je lui souris, j'étais contente, j'avais rencontré quelqu'un de formidable! Une nouvelle personne avec qui je voulais tisser des liens.

-Yaya-chan, je suis contente d'être là avec toi! En plus on est de la même famille... Je sais pas si c'est une bonne nouvelle pour toi, mais moi j'en suis contente parce que ça me donnera l'occasion de te voir plus souvent...Euh..si tu veux bien sûr, je veux pas m'imposer.

J'étais un peu gênée, je m'étais peut-être fait des films, elle ne voulait peut-être pas que je reste là, à lui parler comme si je la connaissais... Elle voulait peut-être rester tranquillement dans le parc, toute seule.
Je ne sais pas, mais lorsque les personnes disent vouloir être seules, c'est faux en général, donc quoi faire?

-Attends deux minutes je vais faire quelque chose pour toi...

Je pris mon carnet à dessin puis me mis à lui faire un dessin avec mon talent limité, mais c'était rien que pour elle.
Au bout de quelques minutes je lui tendit la feuille de papier, sur le papier y était dessiné de petites fleurs et un soleil, les fleurs étaient multicolores et le soleil était jaune pour rappeler sa chaleur. Il y avait aussi deux personnages sur ce dessin, il n'était pas très bien fait mais cela représentait Yaya-chan et moi...

-Tiens Yaya-chan, c'est pas très joli mais c'est pour toi. Pour que tu sois jamais toute seule.

Je lui souriais, je voulais que cela lui plaise. Je voulais qu'elle continue à sourire comme elle l'avait fait voir bien plus.

Je sentais qu'au fond de mes yeux, on... On y voyait le vide. Le néant. Un grand trou. Comme celui de ma mémoire. La miraculée. Ce surnom résonna soudainement faux. Je cru voir un souvenir de mon passé. Ma chute. Non! Non! Je me fiche de mes souvenirs! Non! Je ne veux pas me rappeler! Je suis terrifiée par mon passé! Je ferma fort mes yeux et mis mes mains sur mes oreilles. " Calme-toi!" me murmurais-je à moi même. J'étais forte. Il fallait que je crois en ça au moins. Une fois calmée, je regarda Himeji. Je n'avais pas tout suivi, mais j'étais étonnée du surnom qu'elle me donna. Yaya-chan. Ça me rappelais un peu les coccinelles. Donc, nous sommes de la même famille. J'en conclu qu'elle était de la partie que je voyais peu. Ils avaient un secret, je l'avais remarqué. Et je suis sûre qu'elle allait un jour ou l'autre me le dire. J'attendrais ce jour là. Je l'attendrais avec patience. J'étais plongée dans mes pensées. Je me demandais déjà qu'allais-je faire demain. Peut-être que mon père et son ami vont encore me demander de sortir. Enfin, insister pour que je sorte. Comme d'habitude. Je sais ce qu'ils faisaient. Et je n'avais aucune envie de rester, sachant ce qu'ils allaient faire. Je ne suis pas homophobe mais quand même... Je tourna mon regard vers Himeji pour me libérer de ces pensées qui me dérangeait... Elle dessinait. Je cru entendre un peu plus tôt " Je vais faire quelque chose pour toi".Alors j'attendis qu'elle finisse. Je regardais les fins coups de crayon qu'elle donnait. Ça m'impressionnait. Mais la lueur de mes yeux n'apparurent pas pour si peu. C'est alors qu'elle me tendit le dessin. Je le regardais. Des fleurs. Pleins de fleurs de toutes les couleurs. Un soleil. Et nous deux. Pour moi, le soleil, c'était elle. Car c'était elle qui apportait de la chaleur dans mon cœur. Je le pris doucement et le fixa. J'étais émerveillée. Cette fois, la lueur apparut. Des étoiles apparurent aussi. Je serra le dessin aussi fort que le mouchoir, mais doucement, comme s'il était fragile. Elle y avait tout son cœur. Et j'allais en prendre soin. Même ce dessin était sincère.

Pendant ma séance de dessin j'avais remarqué que Yaya-chan n'avait pas l'air d'aller très bien, mais à présent, après que je lui ai donné mon dessin elle semblait bien plus heureuse. On aurait cru y voir dans ses yeux des petites étoiles, comme une enfant émerveillée. Elle était magnifique lorsqu'elle était, ou tout du moins semblait heureuse et cela me donnait du baume au cœur. J'ai contente que cela lui plaise autant, qu'elle en prenne autant soin, c'était presque beaucoup trop d'honneur pour moi...

Je me mit doucement tout contre elle, comme pour lui faire un câlin, je voulais lui montrer que pour moi c'était son bonheur qui m'importait et qu'elle était importante pour moi. C'était plutôt bizarre, je ne la connaissait depuis quoi? 1 heure au maximum et pourtant je la voyait déjà comme une grande amie et une personne que je voulais protéger.

-Tu sais, je ne sais pas ce qui t'ai arrivé, mais maintenant ça va aller, en plus tu n'ai plus seule, et si tu as besoin je serai toujours là pour toi.

Je voulais qu'elle ai tout comme moi un endroit vers qui retourner si elle ne savait pas où allait je voulait qu'elle ai la possibilité de venir...

-Si tu ne sais pas quoi faire un jour ou que tu te sens pas très bien, viens me voir, n'hésites surtout pas... Je serai sûrement des les jardins ou au pavillon du Kitsune... Cela me ferai très plaisir que tu viennes me voir et qu'on passe du temps toutes les deux.

Je lui fis mon plus beau sourire, j'étais sincère dans tout ce que je que je lui disais et je souhaitais qu'elle le sache.

Elle se mit contre moi, tout doucement. Douce, c'est ce qu'elle était. Elle ne voulait pas m'effrayer, je pense. Je la laissais se glisser dans mes bras. Mon cœur battu plus vite que d'habitude, je n'étais pas habituée à ce que quelqu'un me fasse un... Un câlin... J'étais vraiment très, très, très surprise. Cette petite fille me comprenait mieux que quiconque. Elle semblait heureuse de me rendre heureuse. La plus gentille personne que j'ai jamais rencontré. La plus gentille de ce monde sans doute. La plus intelligente et la plus mature des petites filles. La plus mignonne et la plus douce. Un ange.

-Tu sais, je ne sais pas ce qui t'ai arrivé, mais maintenant ça va aller, en plus tu n'ai plus seule, et si tu as besoin je serai toujours là pour toi.

Mon père aussi m'avait dit ça. Que je n'étais plus seule. Mais, dans sa bouche, c'était un mensonge. Je n'y croyais pas. Tandis que elle, elle ça sonna vrai. C'était vrai. Elle était sincère. Elle me protège en quelque sorte. Et ça me réchauffait encore le cœur. Même si j'avais l'air d'être indifférente à tout ce qu'elle disait, c'était faux. On sentait bien que j'étais touchée. Assez touchée.

-Si tu ne sais pas quoi faire un jour ou que tu te sens pas très bien, viens me voir, n'hésites surtout pas... Je serai sûrement des les jardins ou au pavillon du Kitsune... Cela me ferai très plaisir que tu viennes me voir et qu'on passe du temps toutes les deux.

J'avais envie de lui dire que à moi aussi, ça me ferait très plaisir. Mais rien ne sortait de ma bouche. Je n'arrivais presque plus à parler. Je m'étais tu tellement longtemps. Le semblant d'image de tout à l'heure revint. Non! Stop! Stop! Pourquoi me faisais-je endurer tout cela?! Puis l'étreinte de la petite me fit oublier cette image. De mon corps tremblants, de mes mains tremblantes, je me serra à elle et je la serra à moi. Mon meilleur souvenir. Mon meilleur nouveau souvenir. J'ai décidé de m'en créer. Pour refaire mon histoire.

Je sentis que Yaya-chan se serrait contre moi, et je le lui rendait, je la serrai tout contre moi, je voulais la protéger même si j'étais encore petite j'étais certainement capable d'arriver à quelque chose, et puis même si j'en étais pas encore capable j'allais apprendre. Oui j'apprendrai si c'était pour Yaya-chan j'en serai capable.

Je lui caressais tout doucement les cheveux, en espérant que ça la détendrai peut-être et même si elle ne m'avais pas répondu cela n'avait pas vraiment d'importance car l'important était qu'elle pouvait compter sur moi et que je serai là. L'important était là, qu'elle sache qu'elle n'était plus toute seule.

-Je te promet d'être toujours là quand tu auras besoin. Je veux être là pour toi Yaya-chan... Je t'aime beaucoup.

Je lui fis un bisous sur la joue, je ne savais pas bien pourquoi je ressentais de tels sentiments à l'égard de Yaya-chan mais je ferai de mon mieux pour elle, toujours.

[HRP: Désolée c'est un peu court]

[ On pourrait finir là-dessus, qu'en dis-tu? ]

[oui je suis d'accord !!=), mais moi j'veux toujours rp avec toi j'adore ...XD]

[ Hey! On n'aura qu'à faire un rp Hime', Ôka', Kaï et moi ;p ]

[ah ouais!!!!!!=)]

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