Bénédiction [ PV mon Zackounet >3< ]

Quand j'ouvris les yeux, au départ, je ne savais pas où j'étais. J'étais aveuglée. Aveuglée par mes larmes incessantes. Quand mon esprit fut lucide, je me souvins que j'étais chez ma tante, dans mon lit. J'essayais les larmes qui brouillait ma vue. Pourquoi pleurais-je? J'avais l'impression de pleurer un mort. Je pleurais juste parce que j'étais triste d'être maudite. Et de ne pouvoir aimer un garçon comme je voudrais. Zack. Toute mon attention fut bloqué sur son image que mon imagination produisait. C'est reparti pour un tour.

Il était environ quatorze heures. Il fallait que je sorte de mon lit. De ma chambre. De ma maison. Je voulais allait au parc. Je ne sais pas pourquoi, mais il fallait que j'aille à mon endroit préférait. J'enfilais un jean, un tee-shirt à manche longue et une veste en vitesse et sortais à toute allure. Il pleuvait, et j'avais oublié mon parapluie. Tant pis. Je n'ai pas du tout, du tout envie retourner là-bas. En arrivant au parc, j'étais trempée. Et essoufflée. Il n'y avait pas un chat. Un jour de semaine. Je séchais encore. Depuis ma rencontre avec Kaï, je n'y étais pas retourné. Mon esprit divagua. Je n'étais aller qu'une fois au cour de mon bien-aimé qui ne m'aimera sans doute jamais. Belote et rebelote. Je crois que je vais finir par passer ma vie à pleurer.

La pluie ne s'arrêtait toujours pas depuis plusieurs jour, mais Zack n'avais pas envie de sortir. Il était assis confortablement dans son canapé à fumé sa cigarette. Il pensait à son élève Okami, qui s'était échappé lorsqu'elle s'est évanoui dans la cour du lycée. Étant très inquiet, il ne pouvait pas s'empêcher de penser à elle et s'en voulait de ne pas avoir pu la suivre tellement elle courrait vite.

* Je devrais peut-être arrêté la clope * pensait-il alors qu'il tirait une énième fois sur sa cigarette.

Zack regardait par la fenêtre et regardait les gouttes perlaient sur la vitre de son appartement. Ça le rendait triste ce temps, tellement contraire à son tempérament si chaud. Les couleurs grisâtres du ciel lui filait le blues. Il jeta sa cigarette dans le cendrier puis se mit aussitôt à prendre sa guitare posée sur le coté du canapé et grattait quelques airs de grands classique du blues. Alors qu'il finissait un solo, il voulut prendre une nouvelle cigarette mais son paquet était vide. Zack soupira, se leva et prit ses clés pour sortir aller en acheter. À la sortie de son appartement, il suivit le trottoir par la gauche et avança doucement sous la pluie. Arrivé à mi-chemin, il passa devant un parc et remarqua une silhouette qui ne lui était pas étranger... même agréable. Il s'avança, poussa le petit portillon pour pouvoir y entrer tout en évitant les crottes de chien malgré les nombreux panneaux d'interdiction à une compagnie canine dans ce genre de parc. À quelque mètre de la personne, il réussit à mettre une identité à cette personne. C'était ...

* Okami ! *

Il s'approcha d'elle, elle était là à quelque centimètre. Elle ne l'avait pas remarqué. Okami n'avait pas de parapluie et semblait être plongée dans ses pensées. Son visage était toujours aussi magnifique mais ses yeux bleus laissait coulaient des larmes qui se mélangeait aux gouttes de le pluie. Zack enleva son manteau et le posa délicatement sur les épaules de son élèves pour qu'elle n'attrape froid.

- Tu n'es vraiment pas raisonnable avec ton état de santé. Je me suis inquiété !

Il lui sourit pour lui montrer qu'il n'était pas énervé comme elle pourrait le penser

Ma vue était totalement brouillée. Tout ce que je voyais était flou. Les arbres, les buissons, les fleurs, le sol, la pluie, tout. Absolument tout. Moi aussi, j'étais floue. Non pas extérieurement, mais intérieurement. Mes larmes brouillaient mon cœur, mon esprit et mon âme. Je me sentais inutile. Maudite. Trop maudite. Dans tout les sens, je l'étais. Comment les autres pouvaient continuer de vivre comme ça? Ça m'étais totalement impossible. Mais je me plaignais trop. Il y a d'autres maudits, plus maudit que moi. Mais je m'en fiche d'eux! C'est de moi qu'il s'agit! Je n'arrive plus à vivre! ... Je suis trop égocentrique... Je sentais que quelqu'un me mettait un manteau sur les épaules. L'odeur de Zack envahit mes narines. Une douce odeur. Mélangée à celle de la cigarette. Aucun doute, c'était lui. Était-ce mon imagination qui me jouait des tours? Je ne l'espérais pas. Du tout.

<<- Tu n'es vraiment pas raisonnable avec ton état de santé. Je me suis inquiété !

Je sursauta en entendant sa voix. Zack! Zack! J'avais tellement envie de lui sauter dessus! Contrôle-toi Ôkami! C'est un professeur, tu es son élève baka de maudite du loup!! J'hésitais avant de me tourner vers lui. Pourrais-je résister à la tentation? Ou alors, le prandrais-je dans mes bras, quitte à me transformer en louve? J'étais tendue à cette idée. Que dirait-il s'il savait que j'étais en fait une "hybride". Ma respiration accéléra, mes larmes s' arrêtèrent de couler. J'étais à la fois heureuse et effrayée. Je me tourna lentement vers lui. Il souriait. Ça me mettais du baume au cœur. J'espère qu'il ne remarquerais pas mes yeux rougis par mes pleurs. Même si bientôt, j'allais être une adulte, j'étais encore une enfant au fond de moi.

-Désolé... ,murmurais-je tant j'étais troublée, et bonjour. >>

Je n'arrivais qu'à articuler ça. Mais c'était mieux que rien. Ne comprendra t-il jamais à quel point je l'aime? Non, il ne doit pas le voir. S'il s'en rendait compte, et m'en parlait, ça me ferait mal. Énormément mal. Je me blottis presque dans le manteau pour m'enivrer de son odeur. J'étais vraiment, mais vraiment un cas désespéré.

-Désolé... , et bonjour.

Zack était content de réentendre la douche voix d'Okami. Rythmée avec les gouttes de pluie qui tombais sur l'herbe et les dalles du parc, cela faisais une douce mélodie. Il se tourna pour se mettre en face d'elle et revoir le beau visage qui ne l'avais jamais quitté de la tête depuis cet incident. Les larmes avaient cessé de coulé sur ses joues mais Zack enleva avec délicatesse sur sa peau douce, les restes qui ne s'étaient pas évaporés. Puis il prit son menton et le souleva doucement pour atteindre ses yeux. Mon dieu qu'ils étaient magnifiques ces yeux bleus, même noyé par la tristesse, ils l'étaient toujours. Il souria

- Bonjour

Le monde s'était arrêté de tourné autour d'eux, comme si la pluie s'était figée tout comme le temps. Il n'y avait plus qu'eux, le professeur et son élève ensemble dans ce parc un après midi pluvieux sans public aux alentours. Un lieu propice à des retrouvailles, même si l'humidité était génante elle était vite oublié par le regard d'Okami vers Zack qui lui réchauffait le coeur.

- Il vaudrait mieux te mettre à l'abris

Il semblait heureux de me revoir. Moi aussi j'étais tellement heureuse de le revoir. Mon professeur. Non, en cet instant, dans cet endroit, ici et maintenant, il n'était plus mon professeur. Pas dans mon cœur en tout cas. Le monde autour de nous s'arrêtait de tourner. Mon monde se figeait. Je me croyais un peu dans un feuilleton à l'eau de rose. Dans mon cœur, je n'étais plus maudite. J'étais libre. Il me pris doucement le menton, comme pour ne pas me casser, et essuya le restes de larmes qui était resté sur mes joues. D'ailleurs, ces dernières s'empourprèrent, mon teint passa soudainement de neige à tomate. J'étais gênée. Mes lèvres se crispèrent légèrement. J'avais une irrésistible envie de l'embrasser. Il plongea ses yeux dans les miens. Il était encore fasciné par le bleu de mes yeux. Les étoiles qui s'étaient éteintes il y a peu se rallumèrent.

«- Bonjour

Sa voix était comme un murmure dans la mélodie de la pluie. Un murmure qui me faisait bien des choses. Je frissonnait. De froid, mais aussi de je-ne-sais-trop-quoi. Un sentiment venant du cœur. Enfin, de ma tête. Puis d'un coup, sans prévenir, un éclair transperça le ciel. Une pensée transperça ma tête. Je suis une maudite. Je n'ai pas le droit d'aimer. Le deuxième éclair éclata en même tant que le morceau de chair qui me servait de cœur. J'ai mal. J'ai trop mal... Cette douleur... Est horrible...

- Il vaudrait mieux te mettre à l'abri
- O-Oui... , murmurais-je, D'ac-D'accord. »

Ma voix tremblotait. Mes larmes me remontèrent aux yeux. Retiens-toi Ôkami! Sois forte, Bon Dieu! Pour une fois dans ta vie, allez!

La pluie avait cessé de tomber. Le soleil commençait a s'extirper des nuages noirs qui régnaient sur le ciel bleu. Zack accompaga Okami vers le banc. Il l'aida a s'asseoir

- Tiens prend ça, il vaudrait mieux pas que prenne froid.

Il enleva son manteau et le posa sur les épaules de son élève. Quoi que ... ce n'est plus vraiment son élève maintenant. Il se plongea dans ses yeux, mon dieu qu'elle était belle.... Il s'assied a coté d'elle. En face d'eux, le parc. Un ensemble d'arbres et de jeux pour enfants entourés par une barrière en fer, quelques papiers de journaux et des feuilles mortes jonchaient le sol. Les bacs à sables étaient inondés d'eau de pluie, on aurait pu les confondes avec des piscines à petit bassin.
Les rayons du soleil commençait à éblouir le visage de Zack. Étant ébloui par le soleil il tourna la tête vers la gauche... vers Okami. C'est vrai quand même qu'elle était belle, son air triste avait quelque chose d'attirant et puis elle était si mystérieuse. Pourquoi tant de secrets ? Il avait très envie de l'embrasser

- ...

Il commença à s'approcher d'elle..... mais non, enfin pas encore. Ce n'est pas le moment. Il fit mine de chercher une cigarette pour cacher sa tentative mais il était partis pour aller en chercher. Sh***, il avait l'air vraiment débile mais heureusement une cigarette survivante à la bouche de Zack dépassé de la poche de son blouson.

- Je t'emprunte ça, je pense que tu n'en a pas besoin

Il prit la cigarette, la posa à sa bouche et chercha son Zippo dans sa poche droite. Son objet fétiche trouvé, il l'ouvrit en coulissant l'ouverture avec ses doigts et l'alluma en claquant son majeur sur la roue qui déclenchait l'étincelle. Il lacha une volute de fumée de son nez et poussa un soupir de bien-être.

- Que faisais tu ici ?

- Tiens prend ça, il vaudrait mieux pas que prenne froid.

Je sentis son manteau glisser sur mes épaules. Je frissonnais, rougissait, mais pas assez pour qu'il le remarque. J'avais déjà pris froid. J'étais encore plus pâle que d'habitude, ce qui me faisait ressembler à une morte. J'éternuais discrètement, et je sentais la fièvre monter. Le soleil montrait le bout de son nez, et je regardais nostalgiquement le ciel bleu, le ciel des jours heureux. Aujourd'hui pouvait-il être un jour heureux? Je l’espérais tellement...

- Je t'emprunte ça, je pense que tu n'en a pas besoin

Je sursautais en sentant sa main, je le regardais avec de gros yeux et puis vit sa main sortir avec une cigarette. Je soupira de soulagement intérieurement et au moment où il l'alluma, une larme coula le long de ma joue. Je ne savais pas pourquoi mon œil se mit à pleurer tout seul, mais je sentais quelque chose en moi s'envoler, quelque chose qui me fit mal et en même temps, qui me soulageait.

- Que faisais tu ici ?

- Honnêtement... , je baissa mon regard, puis avec courage, je regarda Zack dans les yeux, ... Je n'en sais rien. C'est étrange n'est ce pas?

Mon esprit se fixa sur ses lèvres, la fièvre montait encore plus. De plus le soleil tapait plutôt fort maintenant.... Et l'odeur de la cigarette était plus qu'insoutenable. Par une réaction dont je ne me savais pas capable, j’attrapais cette dernière d'en les mains de Zack, la jeta par terre et l'écrasa. Mes yeux étaient pleins de douceur, mais de sermons , comme une femme faisait la morale à son mari. Quand je me rendis bien compte de mon attitude, mes joues s'empourprèrent. Cette fois, on voyait bien ma gène.

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