Fruits basket RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Fruits basket RPG

Incarnez un membre des douzes signes ou autres et faites votre place dans le monde de Fruits Basket !
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Sei Kyôya
FB Graph's
FB Graph's
Sei Kyôya


Rang : ~ Maudit du Lièvre ~ Monsieur l'asocial ~
Masculin
Votre personnage
Nom du personnage: Sei Kyôya.
Age : Dix-huit ans.
Relation: Voir ma fiche ~

And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Empty
MessageSujet: And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.]   And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Icon_minitimeLun 26 Avr - 18:30

« You put a knife in my back, shot an arrow in me. »
- Ghosts.

    Quelle foutue journée. Il avait plu des cordes du matin au soir et on se serait cru en fin de soirée tant les nuages assombrissaient le ciel. La ville semblait fantôme, il n'y avait exceptionnellement presque personne dans les rues et quasiment pas de voiture. Une journée de perdue. Pour être honnête, Sei avait pris la peine de prendre l'air. Il n'y avait pas un chat pour l'enquiquiner dans la rue, pourquoi se priver ? En plus, il avait passé plusieurs jours entier au lit. Rien de grave, ça lui arrivait, il avait l'habitude de cette sensation qui lui faisait sentir qu'il n'allait rien lui arriver de bon au delà de sa chambre, ça lui prenait parfois. Mais forcément, après, besoin de s'aérer. C'était presque un miracle, il avait tenu toute une après-midi dehors. Ça faisait plusieurs jours qu'il n'avais pas soufflé un seul mot à ses cousines, d'ailleurs, en y repensant. Il ignorait si elles étaient habituées à ce genre de comportement. Bah, tant pis...

    Le jeune homme se sentait étrangement mal, tout à coup. Un mauvais pressentiment. Peut-être qu'après tout il ne supportait toujours pas d'être si longtemps à l'extérieur. Et lui qui pensait s'être habitué... Le nez caché derrière son éternel masque - allergie, quand tu nous tiens... - et ses cheveux noirs lui caressant doucement le milieu de la nuque sous le vent, il enfonça ses mains au fond des poches son long manteau gris pour regagner la demeure principale. Les pétales de cerisiers s'envolaient un peu partout, contrastant avec le ciel sombre et grisâtre. Si un orage éclatait, ça n'aurait rien d'étonnant.

    Sei fut surpris en se rendant compte du bazar inhabituel dans le salon. Encore sur le pas de la porte, il fronça subitement les sourcils en apercevant une trace sur des murs. Une trace qu'il connaissait très bien. Trop bien. Refermant rapidement la porte, il s'empressa de gagner la vieille église, par pure intuition. C'était le cadre idéal. Pour quoi ? Pour un « enlèvement ».

    C'était bien ce qu'il craignait. Et dire qu'il se pensait tiré d'affaire ! « Yankee un jour, Yankee toujours », après tout. On se croirait dans un film, mais non. C'était loin d'en être un. Subitement très en colère, Sei régla rapidement ses comptes. Il ne faisait pas dans la dentelle, surtout après avoir enlevé sa petite cousine. Qu'est-ce qu'ils espéraient ?! Qu'il allait resté là sans rien faire ? Qu'elle ignorance ! C'était mal le connaître.

    Silencieux, il tira Rei à l'extérieur, le long de la vieille église délabrée. Il fronça légèrement les sourcils en vérifiant qu'elle n'avait rien et que ces abrutis ne lui avaient rien fait. Pas rassuré pour autant, il essuya du revers de sa manche qui coulait de la commissure de sa propre bouche. Il saignait à certains autres endroits, mais très honnêtement, il en avait rien à battre. Le plus important, c'était elle. Rei. Elle avait dû entendre des choses qu'elle n'aurait pas du savoir... Et des choses que lui-même aurait voulu lui cacher. Il avait réellement honte de son passé, surtout de ces années où il frappait des plus jeunes pour un oui ou pour un non. Parce qu'il sait très bien qu'il pourrait redevenir yankee à tout moment, même s'il le refusait.

    « Est-ce que ça va aller...? »
Revenir en haut Aller en bas
Rei Kyôya
Maudit
Maudit
Rei Kyôya


Rang : ~l¤l Maudit de la licorne~Dark Vocaloid l¤l~
Féminin
Votre personnage
Nom du personnage: Rei Kyôya
Age : 15 ans
Relation: Il y en a trop... Oo Allez sur ma fiche de liens, ce sera plus simple. ^^'

And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Empty
MessageSujet: Re: And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.]   And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Icon_minitimeMar 27 Avr - 16:26

Bon sang. Comment j'ai fait pour me retrouver dans cette histoire ? Assise, parterre sur le sol poussiéreux de cette ancienne église abandonné depuis déjà de nombreuses années. Visiblement, cet endroit devait être le repaire d'une bande de Yankee. J'ai mal aux poignets, j'ai les poings liés et les coups qui m'ont été affligé 30 minutes avant me lancent légèrement, d'ailleurs quelques bleus commence à apparaître sur mes poignets et mes cuisses. Résultat inévitable de la bagarre que j'ai livré contre quatre mecs de cette bande minable. Mon ventre me fait aussi mal, sans doute l'apparition d'hématome dût aux coups de poings et aux coups de pieds qu'ils m'ont balancés dans le ventre. Je me demande ce qu'ils me veulent ? Pourquoi m'ont-ils kidnappés ? Pour ça, il faut revenir quarante minutes en arrière…

Je venais de finir mes cours et me mit alors à emprunter le chemin du retour. Dehors, il pleuvait des cordes, l'air semblait lourd, étouffant. En étant sous cette épaisse couche de nuage gris, je me mis à me sentir mal. C'était comme si quelque chose me comprimait la poitrine essayant de ce fait de me faire suffoquer. Je ne sais pas pourquoi... Mais j'ai soudains un mauvais pressentiment. De plus, j'ai la désagréable impression d'être observé. Je scrute les alentours essayant de voir qui m'espionnait mais je ne vis personne. Je ne me mis même pas à envisager de me mettre à courir aussi bien pour m'abriter mais aussi pour ne plus me sentir traquée. Si jamais je me m'étais mise à courir avec ce poids sur ma poitrine, c'était le malaise assuré et donc une transformation à tous les coups. Et pour cette sensation d'être espionnée... Sans doute était-ce des filles du fan club de Rikyu ou Ikuto, étant donné que je m'étais déjà accrochée avec ces idiotes, je sentais très souvent les regards noirs qu'elles me lançaient. Je marchai lentement sans me soucier de l'averse. Après tout ce n'était que de l'eau, je ne suis pas en sucre, je ne vais pas fondre.

Au bout de cinq minutes, j'arrive enfin chez moi, je me déchausse à l'entrée. Aucune chaussure, Sei et Sae ne sont pas encore rentrés, sans doute ne vont-ils pas tarder ? Une étrange odeur parvint alors à mon nez malgré la douce odeur de bergamote qui imprégnait les lieux. Sans vraiment me soucier d'un éventuel danger je me suis mise à suivre cette odeur, de la fumée. Des cigarettes ? Je m’arrête devant le salon, trois hommes étaient tranquillement assis sur les canapés, empestant le salon par l’odeur de leur clope. Soudain, je porta mon attention sur un japonais aux cheveux décolérés dont les mèches lui tombait jusqu’à sa nuque, ils avaient également l’oreille droite totalement percée comparée à celle de gauche qui devaient avoir cinq clous. Il porta un regard amusé sur moi et brisa le silence en m’adressant la parole tandis que les autres ricanaient tout en me fixant.

[Blond] : Tiens ? La princesse est arrivée !

[Rei] : Qui êtes-vous ?!

Je vais épargner les détails car vous vous doutez bien de ce qui c'est passer. Je me suis débattue dans le salon, balançant tout ce qui me tombait sous la main et assénant quelques coups de poings dans le visage de mes agresseurs. Je maîtrisais plutôt bien la situation. Contrairement à ce que pouvait laisser présager mon apparence j'étais plus forte que la majorité des garçons de ma classe. Peut-être était-ce dût aux caractéristiques des possédés de la famille Kyôya ? Je perdit cependant mon avantage quand deux nouveaux de la bande rentrèrent à leur tour, ils profitèrent d'un cours instant de distraction de ma part pour m'immobiliser et me donner un coups de poings tellement fort, qu'il réussie à me couper la respiration. Alors que j'avais la tête qui me tournait, je vis l'un des mecs du gang tagué un mot sur le mur près de l'entrée. On me fit rentrer de force dans une voiture. Et c'est ainsi que je me suis retrouvé ici, avec mes poings liés. Ils semblaient attendre quelqu'un mais qui ? Ils se mirent alors à me parler de Sei. Le blond m'expliqua qu'il était il y a longtemps dans un gang ennemi au sien. Il me dévoila quelques sombres secrets sur mon cousin, me disant qu'il était violent, qu'il avait même sans doute tué. Pourquoi me disait-il tout ça ? Qu'est-ce qu'il cherchait à faire ? Il se pencha un cours instant sur moi et releva de sa main droite ma jupe.

[Blond] : Dis ?
Tu ne voudrais pas qu'on s'amuse ensemble ?


[Rei] : Dans tes rêves !

Je réagis au quart de tours et lui asséna un coup de pied dans son visage. Il tituba un cours instant et plongea un regard noir sur moi tandis qu'il essuyait d'un revers de manche un filet de sang qui coulait de sa bouche. Moi, je ne baissa en rien le regard malgré ce qu'il pouvait me faire pour ce venger. Il me releva violemment par le col, faisant arriver mon visage à la hauteur du sien et me gifla violent me faisant tomber dans un bruit sourd sur le plancher de la vielle bâtisse. Soudains les doubles portes de l'ancienne église s'ouvrèrent à la volée...

Je reconnus immédiatement malgré la pénombre l'homme qui venait de faire irruption dans l'église, c'était Sei ! J'entendis des bruits sourds, des corps tombés lourdement sur le sol, des coups de poings. Puis le silence. Sei s'approcha de moi, défait mes liens et me tire silencieusement hors de la bâtisse, m'emmenant à l'abri. Il se tourna vers moi, semblant scruter mon corps tout en fronçant les sourcils, regardant ce qu'ils avaient bien pût me faire. Cependant, bien qu'il voyait que je n'avais pas de blessure à part de petites blessures superficielles, son visage dégageait encore de la colère. D'une voix mal à l'aise il m'adressa alors la parole.

« Est-ce que ça va aller...? »

Je me laissa tomber à genoux sur le sol, j'ais l'impression que mon corps pèse une tonne. Mon coeur battait à cent à l'heure, j'ais du mal à respirer. Je me repose un moment, le temps de reprendre mes esprits ce n'est qu'une fois avoir reprit une respiration stable que je répondit d'une petite voix à sa question. Essayant par la même de calmer son inquiétude.

[Rei] : ça va...
Mais, c'est qui ces mecs ?
Qu'est-ce qu'ils nous veulent ?
Revenir en haut Aller en bas
Sei Kyôya
FB Graph's
FB Graph's
Sei Kyôya


Rang : ~ Maudit du Lièvre ~ Monsieur l'asocial ~
Masculin
Votre personnage
Nom du personnage: Sei Kyôya.
Age : Dix-huit ans.
Relation: Voir ma fiche ~

And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Empty
MessageSujet: Re: And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.]   And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Icon_minitimeVen 30 Avr - 12:02

    Le temps ne s'améliorait pas, l'ambiance se faisait bien plus lourde et la nuit commençait à tomber. Ça n'avait rien de rassurant, surtout avec les abrutis qui étaient encore à l'intérieur de l'église. Ils étaient souffrants, inconscients au mieux, mais pas morts. D'un autre côté, c'était mieux. Mais tout de même. Sei se passa une main dans les cheveux et soupira doucement, regardant au loin. C'était une situation dans laquelle il n'aurait pas voulu se retrouver à nouveau, et pourtant il se doutait que ça allait arriver. Ce qui était nettement différent. C'est pitoyable de se sentir presque impuissant face à soi-même, n'est-ce pas ? Et puis, il y avait ce doute. Cette ignorance. Qu'est-ce qu'elle savait sur lui, à présent ? Que lui avaient-ils dit ? Que lui avaient-ils fait croire ? C'était pesant, de ne pas savoir comment agir. Un sentiment de culpabilité l'envahit soudainement. Après tout, c'était de sa faute, n'est-ce pas ? Pitoyable. Oui, c'était ça le mot. Pitoyable.

    Toujours pas rassuré, le jeune homme s'installa finalement au côté de sa cousine et fixa d'un air maussade le sol. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, il baissait les yeux. Il n'avait pas de quoi faire le Warrior, il était entièrement responsable. Il n'était plus du tout en colère, il se sentait juste terriblement mal. Aux égards de sa cousine, tout d'abord, mais aussi parce quelque chose qu'il aurait voulu effacer peut-être même à tout jamais venait de refoutre son nez en plein dans sa vie. Il voulait faire un détour, ce coup-ci, éviter de reprendre le même chemin. Ça le ramènerait à la case départ, de toute façon.

    « Je suis désolé pour toute cette histoire. C'est de ma faute. »

    Sans blague. De sa faute. On aurait pu croire que c'était de la faute de Rei, tiens ! Quelle idiotie. Il était vraiment pathétique. Il n'avait vraiment pas besoin de ça ! Courir après son passé, Sei avait déjà donné, merci. C'était tellement démoralisant, toute cette histoire, n'arriverait-il donc jamais à tirer un trait dessus ? Est-ce que ça aller le poursuivre toute sa vie et ce jusqu'à sa mort ou jusqu'à ce qu'il se remette à frapper n'importe qui ? Ne pourrait-il donc jamais avoir enfin la paix avec son propre passé et pouvoir avoir une vie normale ?! Il fallait bien croire que non. De toute façon, il était déjà maudit et visiblement cette putain de malédiction n'allait pas le quitter tout de suite. Ça lui foutait la rage, ça lui donnait une profonde envie de cogner quelqu'un. C'est un peu le principe du « Je rejette la faute sur quelqu'un, n'importe qui, ça fait du bien.» C'est tellement égoïste. Tellement horrible. Comment avait-il pu être comme ça ? Comment peut-il être comme ça ? Rien que d'y penser, il enrageait intérieurement. Il serait peut-être temps de voir les choses en face et d'être un peu courageux, cette fois-ci, non ? Les yeux de Sei se vidèrent l'espace d'un instant, un air désolé accroché au visage. Il était fatigué de devoir sans arrêt fuir son propre reflet dans le miroir. Fatigué de se demander toujours pourquoi. Fatigué de tout. Ne pourrait-on pas lui expliquer, pour une fois ? Ce serait tellement plus simple si quelqu'un daignait l'aider ! Mais qui, ses parents ? Les yankee ?! Il n'y avpersonne qui en est capable. Personne.

    Mais, il faut au moins le courage d'assumer. Sei releva finalement ses yeux violets vers sa jeune cousine et se pencha faiblement au-dessus d'elle, la fixant intensément. Il fallait bien lui expliquer, à elle, elle qui n'avait rien à voir dans tout ça. Cette innocence au fond de ses yeux, ça le fascinait, à vrai dire. Ca l'a toujours fasciné. Tout avait l'air tellement simple au travers de ses yeux bleus... De quel droit ces idiots s'en prenaient-ils à elle ?! C'était sa cousine. Les autres lui faisait déjà suffisamment de mal. Il n'arrivait pas à faire grand chose, mais c'était sûr qu'il se démerderait pour que rien ne lui arrive. Quoi qu'il en coûte. Il ne fallait pas que son bonheur en pâtisse à cause de lui, pas vrai ?

    And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Moz-screenshot-12« C'est simple, en fait. Ces mecs sont des imbéciles à qui je dois des comptes. J'ai fait beaucoup de conneries, avant, plutôt graves. J'en suis pas fier du tout, tu sais. J'ai fait beaucoup de mal. Alors finalement je me suis rangé, mais voilà, les yankee n'ont pas décidé de me lâcher, eux. C'est tout. Je ne veux pas qu'ils te fasse du mal à cause de mon passé. »

« On est les fils de pute les plus chanceux du monde ! »
Revenir en haut Aller en bas
Rei Kyôya
Maudit
Maudit
Rei Kyôya


Rang : ~l¤l Maudit de la licorne~Dark Vocaloid l¤l~
Féminin
Votre personnage
Nom du personnage: Rei Kyôya
Age : 15 ans
Relation: Il y en a trop... Oo Allez sur ma fiche de liens, ce sera plus simple. ^^'

And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Empty
MessageSujet: Re: And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.]   And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Icon_minitimeMar 11 Mai - 17:21

On était à présent derrière l'église dans une cours extérieur où ce trouvait également une petite cabane elle aussi abandonnée. En observant plus attentivement les lieux, il devait s'agir d'un petit débarras où les anciens locataires devaient réparer différentes choses. Sei et moi étions assis, plongés dans le silence et la nuit, guettant le moindre bruit de mes ravisseurs. Une scène digne d'un survival-horror quoi... De plus sur notre droite il y avait même un petit cimetière. Contrairement à la plupart des filles qui se retrouveraient dans ce genre de situation, j'étais calme, aucunement mal à l'aise de me retrouver dans un lieu macabre et abandonné, la nuit, et qui plus ai recherché par une bande de Yankee qui nous voulaient tout sauf du bien. Je tourne mon regard sur Sei qui avait les yeux baissés, l'air maussade, un peu comme si il se dégoûtait. D'une voix hésitante et fluette il s'adressa alors à moi sans me porter le moindre petit regard.

« Je suis désolé pour toute cette histoire. C'est de ma faute. »

Je le regarde un court instant. Je ne cherche pas à le juger ou bien à lui faire des reproches. Ce n’est pas de sa faute, je le savais très bien, d’ailleurs cette idée ne m’était même pas venue à l’esprit. Je me contente seulement de le regarder, silencieuse, l’oreille attentive. Quelques secondes plus tard, après un bref silence Sei s’adressa de nouveau à moi, répondant aux questions que je lui avais posé.

« C'est simple, en fait. Ces mecs sont des imbéciles à qui je dois des comptes. J'ai fait beaucoup de conneries, avant, plutôt graves. J'en suis pas fier du tout, tu sais. J'ai fait beaucoup de mal. Alors finalement je me suis rangé, mais voilà, les yankee n'ont pas décidé de me lâcher, eux. C'est tout. Je ne veux pas qu'ils te fasse du mal à cause de mon passé. »

Il n’en dit pas plus, restant vague et discret sur ce sujet, il ne m’éclaira pas sur les détails ni même sur son passé. Je ne chercha pas à en savoir davantage, il me le dirai quand il sera près, je ne le presserai pas ni même l’harcèlerais. Tout le monde à ses secrets, n’est ce pas ? J’ai enfermée au plus profond de mon cœur mes sombres secrets, des secrets que je n’aimerais dévoilés à personne tant je n’en suis pas fière. La meilleure solution pour avancer dans la vie est de l’assez son passé derrière soit aussi sombre puisse-t-il être, de toute façon y rester accrocher n’apportera pour moi rien de bon, bien au contraire. Ce ne sera que souffrance et colère que cela me procurerait, quand j’y repenses je ne me souviens pas vraiment de souvenirs heureux tant mon existence à été malheureuse. Petite, je ne croyais en rien, pour moi ce monde était rempli de violence, il était sale, dégoûtant, l’air que je respirai semblait me faire suffoquer. Un monde remplie d’idiots, de pathétiques rêveurs, de personnes malhonnêtes. Ici, en ce bas monde, j’étais seule, seule, toujours seule. Bien qu’il y avait une personne qui n’avait pas peur de m’approcher, j’avais l’impression de voir dans ses yeux de la pitié, je ne supportais pas ça… Ne me regardez pas avec ces yeux !!!

Je détourne un court instant mes yeux et regarde droit devant moi, fronçant durement les sourcils. Mon regard disait: "Je maudit l'injustice de la vie !" Je serai fortement les poings, je n'allais pas pleurer ou encore moins me plaindre, non... C'était mon destin. A moi qu'on a jetée dans ce bas monde. Rien que de ressasser une once de mon passé suffi à me mettre en rogne. J'ais beaux avoir des amis, une famille, la musique, alors... pourquoi ne suis-je pas pleinement heureuse ? Pourquoi est-ce que je déteste encore les gens ? Sans vraiment m'en apercevoir je me mis à expirer une longue bouffée d'air avant de reprendre la parole dans un faible murmure.

[Rei] : Je ne suis pas aussi fragile que j'en ai l'air.
Je ne suis pas non plus aussi innocente et gentille que tu le crois.
Je suis...


Je m'interrompis soudainement après avoir entendu des pas se rapprocher en notre direction. Je me relève lentement, sans faire le moindre bruit, je m'approche à pas chasser de l'extrémité de la cabane, jette un rapide coup d'oeil. C'était eux, ils étaient encore un peu loin de nous mais bon, il y avait de forte chance qu'ils viennent inspecter cette vieille cabane. Je me rapproche lentement et sans bruit de Sei et d'une voix toujours aussi petite je le préviens de leur arrivée.

[Rei] : Sei, ils se rapprochent.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Empty
MessageSujet: Re: And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.]   And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
And who gave you the right to shake my family ? [PV REI.]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fruits basket RPG :: Extérieur de la ville :: Vieille église-
Sauter vers: