Les pleurs d'un louve [ Libre ~ ]

Aujourd'hui, depuis que j'ai rencontré Zack, je me suis réveiller effroyablement triste. En parler à Chizu, c'est comme si je signais mon arrêt de mort. En parler... A quelqu'un... Que j'apprécie? Comme Sakura? Ou Kyosu? Le problème, c'est que cela fait un bon moment que je n'ai vu aucun de ces deux là. En parler à cette stupide boule de poil? Ça ne servirais à rien, il me réconforterais en me disant que c'est la vie et qu'il faut que je fasse avec.

Aujourd'hui, encore un jour pluvieux. Je me décida d'aller au parc. Personne n'y serait de toute manière. Je ne voulais voir personne, de peur de me mettre à pleurer devant elle. Non, je ne pouvais pas... Une fois arriver au parc, je remarqua que la pluie avait redoublés. N'ayant même pas pris la peine de me couvrir convenablement, ou de prendre un parapluie, j'en devint trempé jusqu'au os. Tanpis. Ce n'est pas si dérangeant. Je me mis sous un arbre, sortit mon baladeur et commença à écouter mes musiques. Me lassant de " Points of authority " et des autres chansons déprimantes que j'avais mise dedans, je me résigna à couper mon baladeur.

Cela faisait maintenant une heure que j'étais là, à me lamenter et à me prendre la pluie. Perdue dans ma veste et dans quelques pensées, je n'arrivais pas à l'oublier. Pour me détourner de son visage créer par mon imagination, je décida de me demander comment je réagirais quand je n'aurais plus ma malédiction. Si elle disparaît un jour. Premièrement, j'avouerais , les larmes aux yeux, mes sentiments envers Zack. Deuxièmement, j'achèterais un appartement où je vivrais seule, et non avec ma soi-disante tante. Je rêve trop, car jamais la malédiction ne se brisera. Tristement déçu par la vérité, je me mis à pleurer. Pour deux choses. Pourquoi suis-je maudite, et pourquoi devais-je tomber amoureuse de lui?

Comme toujours, Mary avait à nouveau désobéis à Akito. Elle était partit en claquant la porte, furieuse contre Tama, qui n'avait rien fait pour la couvrir la dernière fois qu'elle était partis, car soit disant il avait oublié. Comment avait-elle put faire confience à ce serpent vénimeux, ce sombre imbécil coureur de jupon, égoïste, ...
Son parapluie sur l'épaule, et partit, elle s'éloigna de cet endroit de malheur, même si elle savait qu'il faudrait qu'elle y retourne.
Elle marchait droit devant elle, elle marchait là ou ses pieds la menait.
Elle se retrouva devant la grille du parck, la poussa et entra. Elle marcha droit devant elle, tout en regardant ses pieds.
Soudain, elle s'arrêta, elle apperçut que quelqun se tenait sous un arbre. Elle s'en approcha.

Mes larmes coulaient le long de mes joues. Je pleurais silencieusement, sans émettre le moins bruit, le moindre gémissement. Je laissais ma tristesse aller. Il n'y avait personne pour me voir, personne pour m'entendre, juste la pluie et moi. C'est ce que je croyais. N'ayant pas remarquer la jeune fille s'approchait, je commença à râler.

<<- Foutue malédiction! Foutue vie! Foutu sentiment qui ne sert à rien!

Je ne pouvais maintenant plus arrêter mes larmes. Elles étaient tellement restées cacher qu'elles ne demandaient maintenant qu'à sortir. J'explosais. Le sentiment de tristesse qui était enfermé en moi se montra, aussi fort pouvait-il être. J'entendis dans les buissons le gémissement d'un loup. Haiiro. Il était sûrement venu pour me voir. Il me soutenais, je le soutenais.... Si seulement il pouvait être humain. Si il en était un, se serait le seul à connaître mes blessures.

"Ôkami! Y'a une Sôma qui s'approche! " me dit-il en partant, par peur sûrement de faire fuir celle qui approchais lentement.

J'essuya le plus vite possible mes larmes, me retenu encore de pleurer et releva la tête. De beaux cheveux blonds, des yeux d'un bleu opale. Mary, Mary Sôma. Une amie. Quelqu'un que je n'avais pas vu depuis très longtemps. Une fille très gentille, que l'on peut apprécier facilement. C'est tellement bizarre de revoir ses amis, alors que l'on souhaiter pendant une durée indéterminer être seule.

- M... Mary? >> dis-je en évitant de sangloter

Mary s'avençà. Et observa la jene fille adossé à l'arbre, C'était Okami.
Okami qu'elle n'avait pas vu depuis très longtemps,
Okami qui était habituellement si forte.
Okami avait les larmes au yeux, elle devait se retenir pour ne pa pleurer.
Mary en oublia la colère qu'elle éprouvait contre Tamaki.
Voir Okami ainsi, la rendait triste.
Mary ne savait pas trop comment réagir face à cette situation.
- Okami, qu'y à t-il? demanda t-elle maladroitement.
Mary se sentait sstupide et maldroite.

{ Édit by Haru : Maryyyy. è_é J't'en pris, ton nombre de lignes. }

<<- Ôkami, qu'y a t-il? me demande maladroitement mon interlocutrice

- Je...

Soudain, mes larmes revinrent, et je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer. C'était ça, la vie d'une maudite. Obliger de s'éloigner des gens qu'on aiment, obliger d'aimer de loin, obliger de rester seule, obliger de... Obliger de tout faire pour qu'on nous haïsse à un point infernal! Obliger de se faire détester, alors qu'on aime ou apprécie, obliger d'être quelqu'un d'autre que nous même! Je n'en pouvais plus, je devais exploser, je devais pleurer, montrer ma tristesse, être pitoyable... Je suis pathétique, tellement pathétique... Et surtout, je devais tout raconter, à quelqu'un qui me comprendrais sûrement...

- Je... dis en sanglotant, Je suis... Amoureuse d'un homme... Un normal...

Mes larmes repartirent de plus belle, cachant mon visage de mes mains tremblantes, je ne souhaitais qu'une chose, me faire, pour la seconde fois, réconforter par quelqu'un qui m'est cher. Je veux entendre de doux mots sympathiques et consoleurs, je veux qu'on pense un peu à moi... Je veux.. Je veux... Je veux être libre de faire des choix, me sentir libérée de cette malédiction qui plane au dessus de moi, qui me harcèle et me rends triste... Me rendant compte de mon égocentrisme, j’essuyai mes larmes à coup de manche et regarda Mary. Un sourire gêné se fit paraître sur mon visage.

- Dé... Désolé... J'avais besoin de pleurer un bon coup... dis-je d'une voix tremblotante, Je suis pathétique... >>

Je baissa la tête, honteuse. Pour la première fois de toute ma vie, j'avais pleuré devant quelqu'un. J'avais enfin osé briser la glace et me confier. Enfin.

Mary sera maladroitement Ôkami dans se bras.
Elle n’aimait guère que l’une de ses amis soit triste. Bien que maladroite, elle tenta de la réconforter.
- Tu sais, se n’est pas une honte de pleurer. Si les gens ne pleureraient pas, cela voudrait dire qu’ils n’ont pas de cœur, … Mais moi pour ce qui est d’avoir honte, je suis un bien mauvais exemple, j’ai parfois tendance à pleurer pour des choses sans grande importance.

Mary se sentait bien maladroite, mais peu importe, elle surmontât ce sentiment, et se fut bien la première fois. Habituellement, Mary était connue pour sa maladresse hors du commun. Malgré cela, elle avait bien changé.

Elle relâcha son étreinte et tendit la main à son amie.

-Allez viens, tu vas attraper froid, …